A l’instant où Abdel Kader s’établit à Brousse, en 1853, Churchill, fasciné comme tant de ses contemporains par la personnalité de l’Emir, est impatient de le rencontrer.Il en saisit l'occasion sur le chemin du retour d’un de ses voyages d'Istanbul. Avait-il reçu sur ce point, dans la capital Ottomane des instructions précises ? Ce n’est là qu’une hypothèse, mais elle peut paraitre vraisemblable.
Cette première entrevue de Brousse fut le départ d’une longue amitié, que resserra deux ans plus tard le séjour que fit l’Emir dans la célèbre résidence du colonel, accrochée à l’une des pentes du mont Liban à Howara.
Enfin, quatre ans après, ce furent les entretiens multiples et prolongés de Damas, tout au long de l’hiver 1859-1860.